Maintenir une riche variété d’espèces animales et végétales dans un jardin contribue à protéger les végétaux contre les nuisibles et maladies. Pour ce faire, il est conseillé de laisser l’écosystème se réguler de lui-même, sans interventions chimiques, et de sélectionner des plantes adaptées au climat local. Le jardin de Richard Grège, situé près de Rouen en Normandie, sert de sanctuaire pour la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
Végétaux propices à la biodiversité
- Intégrer des plantes indigènes.
- Permettre au lierre de croître sur un arbre, une clôture ou un mur de béton : il offre du pollen aux insectes pollinisateurs, absorbe les polluants et produit des baies qui nourrissent les oiseaux.
- Implanter un cornouiller mâle, qui portera des fruits appréciés en confiture et attirera les oiseaux.
- Introduire un cotonéaster pour favoriser la biodiversité.
Un bassin ou un point d’eau pour les animaux
La disparition des points d’eau joue un rôle crucial dans la réduction de la biodiversité. Les oiseaux requièrent de l’eau tout au long de l’année.
- Installer une petite source d’eau, même un simple récipient toujours rempli, aide à maintenir la présence et la reproduction des oiseaux localement.
- Un bassin naturel peut être rempli par l’eau de pluie, collectée via une gouttière par exemple.
- Choisir des plantes aquatiques locales plutôt que des espèces exotiques.
- Placer des iris, typhas, phragmites et potamots dans le bassin pour épurer l’eau. Ces plantes offrent également un support pour la ponte des insectes.
Idées reçues et erreurs courantes concernant la biodiversité
- Méfiez-vous des plantes exotiques telles que les buddleias, qui peuvent envahir l’espace au détriment des espèces locales. L’arbre à papillons, bien qu’attirant ces derniers, ne fournit pas de nourriture aux chenilles et perturbe leur cycle de vie.
- Éviter les plantes aquatiques exotiques invasives, certaines pouvant même être interdites.
- Vérifier la liste des plantes invasives réglementées.
- Éviter les haies de thuyas qui acidifient le sol et n’offrent aucun avantage pour les oiseaux et la faune locale.
- Éviter l’utilisation de produits chimiques. De septembre à février, il est possible de tailler les végétaux pour contrôler leur croissance.
- Ne pas couper la pelouse trop courte. Les herbes hautes fournissent un habitat pour les insectes. On peut créer des sentiers dans ces zones ou laisser des parties en prairie naturelle.
Articles similaires
- Créez un Jardin Paradisiaque Sans Eau : Optez pour des Plantes Méditerranéennes!
- Faux et Fleurs: Secrets pour Créer une Prairie Colorée et Écologique!
- 8 Conseils d’Experts : Ce qu’il ne Faut Jamais Faire dans un Jardin Botanique
- 9 Idées de Bassins de Jardin Qui Métamorphoseront Votre Espace Extérieur
- 5 Astuces pour améliorer votre jardin sans dévaluer votre maison : Découvrez comment!

Baptiste est un adepte de la sobriété heureuse. Il explore les alternatives de vie simples et authentiques, mêlant introspection, créativité et réflexion sur la transition écologique. Dans ses articles, il propose une vision inspirante du quotidien, engagée mais toujours bienveillante.