2020 restera dans les mémoires, ça c’est sûr !
Une année inédite sur bien des points….En ce premier mois de la nouvelle année, c’est le moment de faire le bilan de l’année écoulée, et de projeter un peu celle à venir. Cette fois, j’ai envie de dresser mon bilan annuel, personnel comme professionnel, sur la trame des bilans mensuels que je réalise dans mon Bullet Journal. Vous pourrez donc y lire :
- Mes réussites
- Mes fiertés
- Mes difficultés
- Mes pistes pour m’améliorer
- Ce que je veux arrêter
- Ce que je veux commencer
- Ce que je veux continuer
Suivis de deux listes de 5 mots chacune, représentant mes intentions pour la nouvelle année.
Alors c’est parti !
Mes réussites
J’ai réussi à me détacher complètement, sur le plan émotionnel, de l’histoire compliquée que j’ai avec mon père. Je suis parvenue à déterminer ce qui était à lui, ce qui était à moi, et à ne plus me culpabiliser de l’échec de notre lien. Il y a quelques temps, je trouvais cette histoire triste, aujourd’hui je suis en paix avec elle, et c’est tant mieux. Je place cette réussite en premier, car c’est une de mes entraves les plus anciennes et les plus lourdes. La déposer cette année représente un très gros changement qui impacte au delà de ma vie intérieure.
J’ai réussi à canaliser mes débordements d’énergie pour ne pas (trop) m’éparpiller. C’était un de mes grands objectifs 2020 : augmenter ma capacité à rester « focus ». Pas facile pour la multi-potentiels hypersensible que je suis, c’était même plutôt un challenge mais il fallait que j’y parvienne, car ces trop pleins finissent par m’épuiser et me faire entrer, ensuite, dans des phases d’énergies très basses dont je mets du temps à sortir. Je peux encore faire mieux, non pas par désir de performance mais parce que c’est nécessaire pour mon bien-être, et le focus reste en tête de liste des mes intentions 2021 dont on parlera plus bas. Mais le chemin parcouru cette année est déjà très bien.
J’ai réussi à vivre le confinement de façon très positive. Même si bien sûr, la coupure brutale des interactions sociales a demandé un petit temps d’adaptation, je suis plutôt contente d’avoir pu passer autant de temps chez moi, avec mes enfants, lors du premier confinement. J’espérais presque que les écoles referment pour réinstaurer ce rythme tranquille des journées sans contraintes horaires, entre cuisine, jeux, boulot, activités, (petits) devoirs et séries télé.
Mes fiertés
C’est surtout sur le plan professionnel que je tire mes fiertés cette année. Non pas qu’elles soient absentes sur le plan personnel, mais elles me semblent moins importantes à partager globalement.
La plus grande est sans nul doute l’ouverture du Campus. Je nourrissais ce projet depuis l’automne 2019, il m’aura fallu 1 an pour l’aboutir et je suis vraiment contente du résultat dans sa première version, ouverte le 1er décembre 2020. Cette plateforme c’est 12 mois de réflexion, 4 mois de développement web, avec des journées entre 14 et 16 heures de travail les semaines où mes enfants n’étaient pas là.
J’ai donné tout ce que je pouvais sur ce projet, et les retours que j’en reçois depuis son ouverture me font dire que j’ai bien fait de ne rien lâcher. Merci à toutes les personnes qui m’ont suivie, portée, encouragée dans ce projet, et merci aux près de 500 membres qui profitent déjà de tous les contenus, votre présence est une source de motivation profonde. Ce n’est que le début de l’aventure, j’espère vous emmener loin, et pendant longtemps !
Toujours sur le plan professionnel, l’entité ZunZún a beaucoup grandi en notoriété. De 2017 à 2019, j’avais déjà eu l’occasion de faire quelques apparitions sur des médias nationaux comme Europe 1 et RTL, le supplément du journal Le Monde, ou le magazine FémininBio. En février 2020, le magazine Néon me faisait monter à Paris pour un épisode de son podcast « Moi aussi… » sur le thème de l’hypersensibilité.
En octobre 2020, le magazine Créative me demandait la parution de mon tutoriel sur le tapis de voiture nomade dans une prochaine édition. En décembre 2020, France 2 me proposait un reportage sur mon expérience de la difficulté maternelle pour l’émission « Dans les yeux d’Olivier », dont le tournage a lieu ce mois-ci.
En parallèle, j’ai été sollicitée à plusieurs reprises pour des événements en ligne et des interviews, notamment sur l’organisation, le développement personnel et l’entrepreneuriat. Tout ce travail, toute cette volonté, injectés dans ce blog et son écosystème depuis 4 ans et demi, continuent de porter leurs fruits et les choses s’accélèrent, c’est une excellente nouvelle. J’ai hâte de voir ce que me réserve 2021…qui commence dès février avec ma participation au sommet du déclic, événement en ligne destiné aux porteurs de projets.
Ce que j’ai appris
Sans forcément rentrer dans les détails car vous en auriez encore pour 3 heures de lecture (et ça fait déjà un moment que vous y êtes 😛 ), 2020 m’a appris que :
- Si je peux le rêver, alors je peux le faire
- Tout se fragilise dès l’instant où je n’accorde pas assez d’attention et de soin à mes besoins (je le savais déjà, disons que 2020 s’est chargée de le confirmer !)
- Le plus grand ennemi d’un chef d’entreprise, c’est lui-même
Mes difficultés
Dans la droite ligne de la phrase précédente : j’ai été ma plus grosse difficulté de cette année 2020. Même si j’ai donné de très grands coups d’arrêts à mon syndrôme de l’imposteur à force de travailler sur moi ces dernières années, le développement de mon activité sur de multiples plans simultanés amène son lot de doutes, de remises en questions et d’angoisses.
La peur est une alliée qui nous indique qu’un risque se profile et qu’il est à prendre en considération, mais c’est aussi une ennemie qui peut réussir à nous bloquer complètement. En ayant moins peur, j’aurais ouvert mon Campus sans doute avant l’été. En ayant moins peur, j’aurais sans doute commencé à faire de la publicité sur Facebook. En ayant moins peur…. mais elle est là, la coquine, et si elle ne me paralyse plus comme il y a quelques années, il arrive encore trop souvent qu’elle me ralentisse. Je dois encore travailler là-dessus.
J’ai eu du mal également, à garder de la constance, notamment sur le blog et les supports qui lui sont associés (réseaux sociaux, Mini Mag etc). Entre les gros projets à construire, les sollicitations extérieures, les accompagnements de groupe mis en place et les formations à poursuivre, cet espace a été délaissé bien malgré moi, car j’aurais eu 1000 choses à publier toute l’année passée. J’ai été très frustrée de cela, c’est pourquoi l’alimentation beaucoup plus régulière du blog suit de très près la ligne « rester focus » dans mes intentions 2021.
Ensuite, les gros enjeux professionnels de cette année 2020 m’ont un peu éloignée de mes occupations créatives personnelles, une autre frustration assez intense pour moi notamment dans certaines périodes clé comme Noël ou les anniversaires de mes enfants. Or, ne pas suffisamment exploiter mon énergie créative et notamment manuelle impacte mon humeur, mon moral et mon bien-être en général. J’ai ressenti les effets de cette carence à plusieurs reprises.
Enfin, le stress et la charge mentale issus de mes fronts professionnels ont parfois empiété sur la sérénité de ma vie personnelle. Notamment sur la période septembre – novembre, lorsque la naissance du Campus était imminente. J’ai accordé moins d’attention à mes besoins essentiels, notamment repos, déconnexion, loisirs, création, cohésion….ce qui a impacté ma patience et ma capacité à me rendre vraiment disponible pour les autres et notamment, mes enfants.
Mes pistes pour m’améliorer
1 – Considérer tout changement dans mon humeur globale, toute baisse de patience prolongée ou toute phase de stress importante comme un signal d’alerte que quelque chose n’est pas aligné. Ne pas attendre que la situation soit trop tendue, à la maison ou au travail, pour prendre en charge sérieusement les besoins concernés, quitte à prendre une semaine de vacances du jour au lendemain.
2 – Pour ne pas avoir à faire l’impasse sur certaines choses qui me tiennent pourtant à coeur, je dois accepter que l’ensemble de mes activités se réalisent en un temps plus long. Je dois donc m’organiser pour étaler mes productions (créatives, éditoriales, pédagogiques, visuelles etc) afin de pouvoir avancer sur chacune sans devoir couper complètement l’une ou l’autre.
3 – Allouer un temps quotidien à mes loisirs créatifs.
Ce que je veux arrêter
- Me trouver des excuses pour ne pas faire quelque chose alors qu’en réalité la seule raison pour laquelle je n’y vais pas, c’est la peur (qu’on parle du travail ou des finitions d’un projet de tricot !).
- Empiéter sur mon sommeil quand je suis dans une phase de création/production intense.
- Me poser des questions sur ma légitimité.
Ce que je veux commencer
- Une exploration de mes 12 figures féminines, découvertes lors du passionnant live avec Mélissa Nitenberg sur le Campus.
- L’apprentissage de la broderie
- Oser faire des campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux (envoyez-moi vos bonnes ondes, j’en ai bien besoin, rien que d’y penser je suis en PLS dans mon salon 😛 )
- Un projet créatif d’assez grande ampleur, étalé sur toute l’année, pour offrir à mes enfants une merveilleuse déco intérieure de Noël en 2021, ils m’ont bien signifié que ça leur avait manqué lors de la précédente édition !
- L’évaluation et la planification d’un éventuel projet immobilier
Ce que je veux continuer
- Me lancer des défis plus grands que moi
- Dire à mes enfants que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour être, chaque jour, une meilleure maman pour eux
- Croire en mes rêves et me donner les moyens de les réaliser
- Etudier et expérimenter les merveilleux outils de connaissance de soi, que je découvre grâce à tous ces gens que je côtoie sur la toile et au delà, et qui ont des choses tellement précieuses à partager.
Mes intentions pour 2021
Je pose mes intentions sous forme de liste de 5 mots. Il s’agit de ce vers quoi je tends. Une fois ces mots posés, je les développe dans mon Bullet Journal via diverses pages comme le Level 10 Life, diverses listes et bucket lists, la roue de la maison, les bilans mensuels, mes visualisations professionnelles…, Je peux ainsi définir quelles actions mettre en place pour travailler telle ou telle intention, de plein de façons différentes.
J’ai déjà cité quelques intentions ici et là dans mon bilan, mais voici les listes complètes :
Dans ma vie personnelle
- Empathie
- Harmonie
- Stabilité
- Créativité
- Ancrage
Dans ma vie professionnelle
- Focus
- Expression
- Développement
- Connexion (à ma communauté, pas à internet….quoi que, si je pouvais avoir la fibre ce ne serait pas de refus 😛 )
- Méthodologie
Et voilà pour ce bilan 2020 !
A votre tour de me raconter en commentaires ce que vous gardez de 2020, et ce que vous prévoyez pour cette année 🙂
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Ce que je retiens de 2020 c’est le début de mon arrêt pour burnout.
Je suis encore en arrêt actuellement et je ne sais pas combien de temps cela va durer.
Mais ce que j’apprends chaque jour avec cet arrêt c’est qu’il est temps que je vive la vie que j’ai tjs souhaité.
J’ai également 37 ans et je souhaite une vie pro qui me ressemble alignée avec mes valeurs et mes besoins.
Ce que je retiens de ton commentaire, c’est que tu es en train d’opérer une prise de conscience essentielle, et je te souhaite un beau chemin dans cette nouvelle direction ! Pour avoir eu la même expérience, je sais combien c’est dur quand on est dedans, et combien on se demande quand la lumière reviendra enfin. Mais elle revient toujours. Dans l’absolue impermanence des choses sur cette Terre, le retour de la lumière après la nuit est bien la seule chose qui, elle, ne manque jamais son rendez-vous. Bon courage :-*
Merci Julie pour ce bilan en toute honnêteté. Je pensais faire l’impasse cette année et en relisant celui que j’avais rédigé l’an dernier je me suis ravisée. Le tien confirme que c’est nécessaire.
Je me reconnais dans tes pistes à améliorer, ces choses que tu veux approfondir et celles que tu veux abandonner. Je vais essayer moi aussi de me fixer ces objectifs.
Belle année à toi ♥