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Il y a deux sortes de créatifs.

Ceux qui inventent, et ceux qui s’inspirent. Moi, je m’inspire. Lorsque je m’ attelle à la réalisation d’un projet, je me rends compte que le processus est toujours le même : je ne fais pas partie des inventeurs, autrement dit donnez-moi 5 objets et demandez-moi de créer de toute pièce quelque chose avec, je n’y arriverai pas ou alors le résultat sera  proche du sans intérêt. Par contre, donnez moi une contrainte, une consigne, une direction ou un point de départ et là je peux laisser ma créativité s’exprimer et pousser très loin une réalisation. Déjà quand j étais musicienne professionnelle, c’était comme ça. Seule avec ma flute traversière, je n’avais aucune capacité à inventer des mélodies. Mais dès que je jouais en groupe et que j’avais la contrainte posée par la tonalité, la carrure ou l’harmonie, là je pouvais produire des improvisations très complexe au pied levé.

Pour créer j’ai donc besoin des autres.

Mais au final c est un peu l’essence même de tout processus créatif. On ne crée jamais à partir de rien, même ceux que j’appelle les inventeurs se nourrissent de ce qui existe déjà pour trouver ensuite leur propre voie, leur propre style. Quand j’étais musicienne intervenante en milieu scolaire, une grosse partie du travail de création instrumentale avec les enfants résidait dans la construction de ce bagage préalable, plus ou moins conscient, permettant ensuite aux enfants de créer leur propre univers musical. Chaque séance de musique à l’école comportait une activité d’écoute, pendant laquelle je faisais entendre un style, un mode de jeu, une ambiance, une façon de mettre en oeuvre un procédé particulier…Par exemple, dans une séance axée sur les silences, je pouvais passer deux ou trois oeuvres très différentes (comme un morceau de hard rock suivi d’un morceau de musique classique puis d’une chanson française) mettant cela en oeuvre de différentes manières. Puis, dans un temps de discussion sur ce que les enfants avaient entendu, on pouvait isoler et mettre en lumière ces procédés pour les réutiliser, dans un troisième temps, dans une activité de création. Sans forcement s’en rendre compte, les enfants se constituaient une sorte de boite à outil créative, faite de plein de petits choses dans lesquelles ils pouvaient puiser pour composer.

Trouver le déclic

J’ai l’impression de ne fonctionner que comme ça. Au déclic, au coup de coeur, au truc qui me fait dire « oh ça c est trop cool ! » Et qui dans la foulée me donne mille idées pour créer ma propre version alors que si je n’avais pas d’abord eu l’idée ou la direction sous les yeux, je n’y aurais sans doute jamais pensé. Dernier déclic en date, les tote bags créés pour la maitresse et l Atsem de ma fille…je ne trouvais pas d’idées moi même, même si j avais des envies je ne parvenais pas à créer l’idée de toute pièce, je tournais en rond là dedans. Puis Carole est arrivée avec les siens et là, tout s’est mis à fuser dans ma tête. J’avais la direction, il n’y avait plus qu’à pousser plus loin. C est comme ça que je me suis mise à tout ce que je fais : le crochet, la couture, les petits bricolages, et c’est sur le même principe que me vient l’envie d’apprendre de nouvelles techniques. Et dans ce cas je suis capable de passer des heures sur internet à fouiner pour engranger un maximum de données, de techniques ou de nouvelles compétences. J’ai le plus souvent appris comme ça, toute seule, par frénésie du déclic, jusqu’à mon métier de développeuse dont j ai commencé l apprentissage il y a plus de 15 ans en cherchant à comprendre comment changer l’entête de mon blog d’adolescente pour finir par savoir développer intégralement tout un site internet.

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Parce que j’ai récemment découvert des blogs qui m’ont amenée à me questionner sur mon mode de fonctionnement par rapport à l’acte de créer, chose que je n avais jamais vraiment faite et que je voulais partager avec vous cette réflexion.

Et puis parce que hier, j’ai eu un nouveau déclic créatif, qui répond admirablement à un de mes besoins principaux du quotidien avec la foultitude de choses qu’une mère doit faire, prévoir ou gérer : m’organiser au mieux pour gagner en productivité et donc en temps libre. Hier, j’ai découvert le Bullet Journal, Bujo de son petit nom. Un concept très populaire en ce moment et qui consiste en la création d’un carnet de bord 100% papier, 100% créatif et 100% personnalisable, pour « garder une trace du passé, organiser le présent et prévoir le futur ». J’ai le sentiment d’avoir enfin trouvé LE truc qui va répondre à l’éternelle insatisfaction que me procure le système classique de l’agenda, que malgré mille modèles testés je n’arrive pas à m’approprier car il ne répond jamais à ce dont j’aurais vraiment besoin. Donc je les commence, puis je finis par ne plus m en servir. J’ai fait ça mille fois…

Comme à chaque fois que je découvre un nouveau truc qui m’inspire, je me jette frénétiquement dedans.

Et donc je m’excuse par avance.

Pour la pollution maintenant quotidienne de vos fils d’actus Pinterest avec mes épingles de Bullet Journaux dans tous les sens, pour les billets inspiration dédiés aux Bullet Journaux qui vont bientôt fleurir ici, pour les autres billets sur mon expérience du Bullet Journal et plus globalement pour l’overdose de Bullet Journal vers laquelle on se dirige dans cette catégorie du blog 😛 Je me suis donné l’été pour me construire ma structure de base, maintenant qu’on m’a donné la direction (que je n’aurais jamais imaginée moi-même !) j’ai mille idées qui se bousculent et je compte bien les partager avec vous au fur et à mesure, notamment en mettant comme d’habitude mes fichiers à disposition pour que vous puissiez vous lancer vous aussi !

Je vous invite également, si cette histoire de Bullet Journal vous branche, à vous abonner au tableau Pinterest ci-dessous, que j’ai créé hier où je rassemble mes premières inspirations, et qui risque de sacrément se remplir très prochainement !

Alors, vous venez « bullet journaler » avec moi ?